Laurence Lamy, Directrice du Musée d’Agesci de Niort, inaugure l’exposition
JACQUES COULAIS PICTOR MAXIMUS
Le mardi 19 novembre 2013
Laurence Lamy a fait un discours aussi inspiré que l’ensemble de l’exposition, nous parlant de la liberté de l’artiste et de la manière dont Jacques Coulais a renversé les murs qui auraient pu l’emprisonner.
Paul Ardenne présente le travail de Jacques Coulais et Martine Hoyas nous a lu ce texte : la liberté encore !
J’aimerais vous dire que la valeur des instants que Jacques Coulais nous a donnés étaient très puissante pour nous réunir tous autour de lui aujourd’hui, Michèle Guitton, Régis Busschaërt, Barbara Polla, Paul Ardenne, Bernadette Coulais et moi-même.
Nous sommes, comme bien d’autres à des niveaux différents, occupés par son souvenir et imprégnés de sa vitalité et de sa bienveillance.
Je sais aussi qu’il n’aurai pas aimé l’image du désastre après sa disparition et nous sommes là pour enfreindre cette possible image et lui consacrer ce qui l’a préoccupé toute sa vie : sa peinture, qu’il nous offre grâce au soutient de Laurence Lamy et de son équipe très professionnelle, des collectionneurs qui nous ont permis de faire cette exposition, et grâce à vous spectateurs, sans qui la valeur du partage n’aurait aucun sens.
Un mot par rapport à sa tétraplégie : Jacques était un corps qui ne s’est jamais nié.
Un corps qui peut vous interpeller dans ce travail de peinture où la substance du monde figure sans hésitation et c’est cette preuve artistique que nous vous convions à observer, qui est à l’image de ce qu’il fut : un homme d’une force inouïe dévastant tous les territoires offerts à sa liberté.
Jacques Coulais 